jeudi 23 février 2012

Critiques ciné : Endhiran et Hideaways

Aux Utopiales, Clémence se fait reporter pour les Chemins de Traverse, et visionne pour nous de bien curieux films...

En ce vendredi 11 novembre, premier soir d'Utopiales 2011, Juliette et moi avons décidé de nous rendre à l'une des nombreuses séances de cinéma du festival. En feuilletant les pages du programme, nous sommes tombées sur Endhiran – Robot, the Movie de S. Shankar, avec deux immenses stars Rajinikanth et Aishwarya Rai. Le résumé a attiré notre attention: « Le professeur Vaseegaran dédie sa vie à la construction d'un robot d'apparence humaine, doté d'une intelligence et d'une force hors norme mais dénué de sentiments. Tel un nouveau né il va découvrir le monde qui l'entoure et va commettre des erreurs de jugements. »

Endhiran
Ce film date de 2010 et a battu tous les records d'entrées au box office indien. Parmi la foule qui grandissait devant la salle Dune, au sous-sol du Palais des Congrès, il y eu une sorte de mouvement de panique environ 10 min avant l'entrée dans la salle : le film en langue talmud était sous-titré en anglais, et durait 3 heures. Ces détails ont poussés certaines personnes à sortir de la file d'attente, mais pour notre part, nous avons gardé notre sang-froid et décidé de continuer pour voir cet ovni du cinéma.

Alors que nous étions, dans un premier temps, plutôt dubitatives, le film a su nous mettre à l'aise avec son style décalé. Effets spéciaux grandiloquents, dialogues mièvres, références directes au cinéma occidental (Terminator et Matrix notamment !), scènes chantées et dansées dans la plus pure tradition bollywoodienne et histoire à rebondissement se côtoient dans une parfaite harmonie délirante et ne peuvent laisser indifférent.

Certains diront que le film n'apporte rien à l'histoire de la science-fiction, ce sera peut-être vrai mais il n'en reste pas moins le tout premier film de science fiction indien à gros budget et une véritable réussite. Un film à voir entre amis au moins une fois et à revoir les jours pluie pour se donner la pêche!


Samedi, après avoir passé une grande partie de notre journée à boire du thé vert, manger des madeleines et chasser les nombreux festivaliers déguisés, Juliette et moi avons décidé de nous accorder une petite pause cinématographique. Notre choix s'est porté sur Hideaways de la réalisatrice française Agnès Merlet.

Hideaways
« Dans la famille Furlong, l'aîné de chaque génération est doté d'un pouvoir extraordinaire, pour le meilleur ou pour le pire. James, dernier de cette lignée, découvre la nature du sien lors d'un accident qui cause la mort de son père et de sa grand-mère.» 
L'enfant va grandir avec ce pouvoir qu'il tente de cacher en vivant au fond de la forêt et sera découvert par une jeune fille révoltée qui pense n'avoir plus rien à perdre.

Ce film m'a laissé impression d'un joli poème sans prétention, bien tourné, élégant et juste, sublimé par le décor naturel de l'Irelande où il a été tourné. A découvrir sans hésitations!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire